Conseils santé

[Actu janvier 2019] SYNDROME PULMONAIRE À HANTAVIRUS EN ARGENTINE

Une épidémie de Syndrome Respiratoire à Hantavirus est signalée depuis novembre 2018 dans la province patagonienne de Chubut.

Le SPH (maladie respiratoire sévère transmise par contact avec les déjections de rongeurs petits ou gros, rats, souris voire capibaras), est endémique, mais sans risque majeur de transmission, dans de nombreuses régions depuis la Patagonie jusqu’au nord du pays (4 régions ont été déclarées endémiques: au nord (Salta, Jujuy et Misiones), au centre (Buenos Aires, Santa Fé et Entre Rios) et au sud (Chubut, Rio Negro et Neuquén), mais surtout il peut évoluer sur un mode épidémique local avec risque de transmission y compris interhumaine. Le risque concerne plus les populations locales, averties de l’épidémie et les soignants que les voyageurs

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Les recommandations pourront varier en fonction des régions visitées et des activités pratiquées, entre les régions subtropicales du nord pour ceux qui se rendront aux chutes d’Iguaçu, subantarctiques du sud à Ushuaia ou pour les alpinistes qui s’attaqueront au 6790 mètres de l’Aconcagua.

Avant votre départ, quels vaccins ?

-Vaccinations obligatoires
Aucun vaccin n’est exigé à l’arrivée, pour les voyageurs arrivant d’Europe ou des Etats-Unis, mais la réapparition de cas de fièvre jaune plus seulement à Iguaçu, mais dans plusieurs provinces hors Buenos Aires, Patagonie et régions andines, nous fait, d’autant plus recommander la vaccination que sa validité a été prolongée « à vie ». Un contrôle de certificat international de la vaccination sera exigé pour les voyageurs en provenance d’Argentine  se rendant dans la majorité des pays d’Amérique du Sud, d’Amérique Centrale, de le région caribéenne et de Polynésie Française.

–Vaccinations recommandées
La diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et pour les enfants, rougeole, oreillons, rubéole.
L’hépatite A (maladie à transmission alimentaire) ; l’immunité peut être acquise par  vaccination, mais aussi par contact muet avec le virus lors de voyages antérieurs (à vérifier par recherche d’anticorps protecteurs).
L’hépatite B, proposée aux voyageurs à risque : si la transmission  par sang contaminé est, aujourd’hui, nulle en milieu médical, les risques, comme ceux des autres maladies à transmission sexuelle (SIDA, syphilis…et, probablement Zika), restent présents.
Les  vaccinations contre la typhoïde ou la rage ne seront proposées que dans le cadre de voyages « aventure ».

Quels risques pendant le voyage ?

-Maladies transmises par les moustiques (dengue, chikungunya, zika et, de moins en moins) ou mouches (leishmanioses)
Si on n’est pas piqué, il n’y a pas risque de transmission de ces maladies (si on excepte la probable transmission sexuelle du virus Zika). D’où l’importance de se protéger contre les piqûres moustiques sous 1500 m : répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées.

-Autres risques
Risques alimentaires depuis la banale et fréquente « turista » qui doit guérir en 24/48h avec diète hydrique + pansement intestinal (type Smecta), jusqu’aux plus sévères infections microbiennes, virales.
Les  bains en mer sont souvent dangereux (mer froide, agitée, courants forts)

-Informations pratiques

L’infrastructure sanitaire est de bonne qualité dans les villes.. En cas de problème médical ou chirurgical, il sera souhaitable de contacter la compagnie d’assurances-assistance.