Tout juste séparée de Katmandou par la rivière Bagmati, Patan, malgré ses 200 000 habitants se fait discrète. Ou du moins, les merveilles de cette ancienne ville royale ne se trouvent pas forcément là où on s’y attend.
Connue pour faire partie de la sacro-sainte trilogie népalaise : Katmandou-Patan-Bhaktapur, il serait pour autant réducteur de ne voir en elle qu’une étape de plus dans la découverte de la vallée de Katmandou.
Comme ses voisines, elle a de quoi émerveiller les yeux des voyageurs avec sa place du Darbar et ses constructions de briques rouges lui donnant cette lumière particulière. Aiguiser leurs oreilles avec sa cacophonie de klaxons. Et contenter leurs palais avec des encas délicieux.
Pourtant, il est une facette de Patan qu’il est difficile de découvrir si l’on n’est pas averti : sa communauté Newar et leur quartier recelant mille merveilles. En effet, Patan est une des principales villes Newar du Népal, une communauté aux racines bouddhistes dont l’organisation est basée essentiellement sur la communauté, la famille et l’entraide entre ses membres.
Dans le quartier Newar de la ville, vous pourrez ainsi observer les constructions typiques de cette communauté, bâties autour de large cours intérieures, toute regroupées non loin du temple, auquel on peut accéder par des petites rues, sillonnant entre les cours et donnant l’impression au voyageur d’entrer dans un labyrinthe hors du temps, où le chant des oiseaux a remplacé celui des klaxons.
La communauté Newar étant de tradition artistique, vous pourrez également découvrir de nombreux ateliers de tissage, mais aussi de sculpteurs ou encore d’orfèvres. N’hésitez donc pas à quitter la vieille ville de Patan et ses stupas, pour plonger dans le dédale de rue de la communauté Newar. Dépaysement garanti !
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Et si vous partiez constatez ces merveilles architecturales par vous-mêmes ? Parlez-en à votre conseiller de voyage local en Himalaya. Il vous organisera une excursion inoubliable à Patan.