Mathilde est une voyageuse qui aime se perdre tant en Norvège, qu’aux Canaries ou qu’au Pérou … Ses pérégrinations l’ont amenée en Mongolie, à la rencontre d’une famille et de son quotidien si particulier. Une expérience aussi inoubliable qu’enrichissante qu’elle nous raconte bien volontiers sur bynativ !
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Il est 15 heures lorsque j’arrive sur le campement d’été où vivent Tseegi et Migaa. Ils sont éleveurs de yaks et de chevaux et vivent de la vente de produits laitiers et de petits objets fabriqués par Tseegi. A cette heure-ci, la lumière est vive sur les collines de la vallée de l’Orkhon. Désireux de nous montrer leur mode de vie, nous suivons d’abord Tseegi et ses filles, ainsi qu’une de ses sœurs, qui vont traire les yaks. Les bêtes sont souvent croisées avec des vaches, qui donnent plus de lait mais sont moins résistantes que leurs cousins asiatiques. Après avoir attaché les pattes de l’animal, assises sur un petit tabouret en bois, elles traient avec dextérité les animaux, parfois embêtées par le veau qui se voit dérober son lait et ne souhaite pas se laisser faire ! Les femmes traient également les juments qui ont mis bas au printemps. Au mois d’août, presque chacune d’elle est accompagnée d’un poulain !
Alors que les femmes rentrent avec le lait, nous suivons les hommes vers un troupeau d’une quarantaine de chevaux. Ils parlent fort, ils rient, on sent une certaine tension dans l’air car ils vont en capturer certains afin de les dresser ! Leurs chevaux vivant seuls six mois par an, les attraper risque d’être sportif. Afin que le troupeau reste groupé et proche du campement, les poulains ont tous été attachés ensemble au centre. Soudain, les hommes encerclent le troupeau en criant et gesticulant, tandis que certains jettent leur lasso au milieu des chevaux qui essayent de s’échapper.
Lorsqu’un étalon est pris par le cou, il est encerclé puis sellé. Un cavalier émérite se jette alors sur son dos pour une folle partie de rodéo autour du campement. Ainsi consiste le « dressage » des chevaux mongols, qui sont par conséquent bien plus sauvages que nos chevaux français. Quelle fierté dans le regard de l’homme qui descend de l’étalon qu’il vient de monter !
Après ces quelques instants à retenir notre souffle et nous exclamer avec eux, nous entrons sous leur yourte pour un moment ensemble. Après une dégustation de fromages au goût très fort (même pour un français) et d’airag (lait de jument fermenté), Migaa nous apprend un jeu mongol, semblable à notre pierre feuille ciseaux national. Deux joueurs s’affrontent en levant chacun un doigt de la main. Le pouce l’emporte sur l’index, qui l’emporte sur le majeur, et ainsi de suite. Le perdant doit chanter une chanson et boire un verre d’airag !
Assis en cercle sous la yourte, avec cette famille si accueillante, fière et heureuse de partager son mode de vie, je me dis que la Mongolie est décidément une destination d’exception.
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Envie, vous aussi, de vivre ce genre d’expérience de voyage en Mongolie ? Contacter votre conseiller de voyage local. Il saura vous concocter un itinéraire sur-mesure.
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