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Clémence est une voyageuse qui s’est éprise du Japon dès sa première visite au pays du soleil levant. Mais, si l’on a tous en tête les villes effervescentes comme Tokyo ou Kyoto, le pays recèle également de trésors qui sont cachés ça et là dans sa campagne. C’est ce Japon plus confidentiel et intimiste que nous fait découvrir Clémence, toujours avec ses jolis mots.
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Lorsque j’ai rêvé à mon futur voyage au Japon, ce sont d’abord l’immensité des villes, leurs gigantesques buildings leurs passages piétons bondés qui viennent peu à peu colorer mon esprit. Une fois les billets d’avion en poche, il a fallu esquisser ce que pourrait être l’itinéraire parfait. Celui qui allie les indispensables à voir lors d’un premier séjour, mais aussi la découverte d’un Japon un peu plus confidentiel.
Très vite, la trilogie Tokyo, Kyoto, Osaka s’est imposée à moi. Impossible de ne pas fouler le sol de ses villes si différentes. Subsistait alors une question : par où passer pour relier ces trois classiques. La réponse fut vite trouvée : par la campagne. J’avais envie de prendre le vert. De reprendre mon souffle entre chaque plongée dans la vie urbaine. La campagne serait parfaite, même s’il faut l’avouer, je n’avais absolument aucune idée de ce à quoi pouvait bien ressembler la campagne japonaise.
Après quelques jours à Tokyo, je me lance. Au volant d’une voiture de location – pour avoir tout le loisir de me déplacer à mon rythme, sans être dépendante d’un horaire de bus ou de train, je me dirige vers mon premier arrêt, un petit village rural de la préfecture de Shizuoka.
Dès lors que j’ai pris la sortie d’autoroute qui me faisait quitter les grandes étendues bitumineuses que j’ai compris que la campagne japonaise allait me réserver son lot de surprises.
Les rizières s’étalent à perte de vue, en faisant onduler leurs tiges vertes sous le vent de l’été, les rivières à l’eau cristalline où l’on peut plonger sans craindre de se faire déranger par qui que ce soit, les petits temples cachés au milieu des forêts de bambou,… Tout, absolument tout, m’a donné cette impression de vivre un moment hors du temps et de goûter, peut-être un peu plus que dans les grandes villes, l’essence de la culture japonaise.
Au milieu des villages parfois presque déserts, se nichent des petites pépites. La campagne, par son calme, m’a imposé de prendre mon temps. De descendre de voiture pour aller voir de plus près cette imposante maison traditionnelle ou cette petite épicerie devant laquelle papotaient quelques personnes âgées. Et c’est ainsi que l’on se retrouve, malgré soi, mais pour son plus grand bonheur, dans un atelier de céramique qui se trouvait deux rues plus loin et que l’on ne peut apercevoir si l’on ne quitte pas la rue principale. Ou au milieu d’une scierie à partager un jus de fruit avec les ouvriers, qu’importe si l’on ne peut s’échanger que quelques mots.
Vous l’aurez compris visiter la campagne japonaise a été pour moi une véritable expérience, qui non seulement m’a donné envie de revenir, mais aussi d’en savoir un peu plus sur ce côté plus endormi du Japon, loin des néons et de l’effervescence citadine.
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Visiter le Japon autrement, plus doucement, en profitant au maximum de la culture nippone : c’est le choix qu’a fait Clémence en voyageant dans la campagne japonaise. Un voyage au Japon qui s’annonce inoubliable !