Conseils santé du voyageur

Conseils santé

Où avez-vous la chance de partir ?

Les recommandations pour votre voyage en Himalaya

Un lieu-commun fréquent (mais faux) fait dire qu’en altitude on s’oxygène! S’il est vrai, que l’air y est moins pollué, la pression d’oxygène de l’air ambiant diminue à mesure que l’altitude s’élève (d’un tiers à 3500 mètres, de moitié à 5500  mètres).

C’est cette diminution de la quantité d’oxygène disponible qui peut être la cause d’inconfort d’abord, d’accidents mineurs ensuite (mal aigu des montagnes), d’accidents graves enfin (œdème pulmonaire et œdème cérébral de haute altitude).

La première (et, peut-être la plus importante) des mesures de prévention doit intervenir avant le départ : c’est la consultation dans un centre de médecine de montagne. C’est lors de cette consultation que seront décelées l’aptitude ou les contre-indications et prodigués les conseils qui diminueront les risques d’ incidents mineurs ou d’accidents graves, qui auraient pu être évités par une prévention bien conduite.

A qui conseiller cette consultation?

–  A ceux qui peuvent présenter un risque: pathologie connue cardiaque ou respiratoire.
– A ceux qui ont mal supporté un voyage antérieur, quelle que soit l’altitude à laquelle   sont survenus les symptômes.
–  A partir de 4000 mètres, à tous ceux dont il s’agit du premier séjour en haute altitude, même jeunes, même sportifs entraînés (rappelons que la survenue d’un MAM est individuelle et indépendante de l’âge et de la condition physique)
– Aux  trekkers de « vraie » haute altitude, à partir de 5000 mètres, s’ils doivent monter  plus haut que lors de leurs treks antérieurs.
– Aux enfants (dès qu’ils peuvent pédaler sur le vélo fixe sur lequel est pratiqué le test). Les très jeunes enfants encourent les mêmes risques que les adultes, mais plus qu’eux, ceux dus au soleil, au froid (gelures aux points de compression s’ils sont portés sur le dos d’un adulte). Avant 12 mois, les risques de mort subite du nourrisson sont majorés au-delà de 1500 mètres.
– Aux femmes enceintes ; si le premier trimestre est, théoriquement sans danger,  à partir du 2ème et surtout du 3ème trimestre de grossesse, les risques d’hypoxie peuvent avoir un effet sur le développement du système nerveux central de l’enfant.
(les contraceptifs oraux de 3ème génération, microdosés, sont plus à risque thrombo-emboliques que les plus anciens, normodosés

Qui pratique cette consultation?

Plutôt que le médecin traitant ou le cardiologue consultés, qui ne constateront que des contre-indications relatives, il est recommandé de consulter un spécialiste de médecine de montagne.

La consultation et, en particulier le test de résistance à l’hypoxie qui, mettant au repos puis à l’effort, le patient en simulation d’altitude, évalueront sa capacité à s’y adapter.

Les conseils seront alors donnés : prescription d’Acétazolamide (Diamox), non expérimenté donc nonprescriptible aux enfants de moins de 15 ans ; mais aussi conseils d’ascension (qui relèvent surtout de la responsabilité de l’organisateur du voyage) : défaut d’acclimatation, montée trop rapide, séjour prolongé en très haute altitude, présence tout au long du trek d’un caisson hyperbare portable (et de personnes sachant l’utiliser)

Où consulter?

Il est, bien évidemment, plus facile de le faire dans les régions de montagne (Lyon, Grenoble, Chamonix, Toulouse) mais aussi à Paris, Marseille ou Nantes. Point pratique (non négligeable) : la Sécurité Sociale prend en charge cette consultation si elle est prescrite par le médecin traitant

Plutôt que d’établir une liste plus ou moins complète de ces consultations, nous répondrons par courriel (sante.en.voyage@bynativ.com) à ceux qui ne les auraient pas trouvé dans les CHU ou CHR de leurs régions.

Une question en tête ?

Si un détail vous taraude, vous pouvez visiter notre centre d’aide. Là se trouve une mine d’informations sur bynativ. Et si vous n’y trouvez pas votre éclaircissement, alors vous pouvez toujours cliquer sur le bouton ci-dessous et nous envoyer votre message directement.