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Inès est partie, sac au dos et baskets aux pieds, faire le tour de l’Amérique du Sud. Après l’Argentine et le Pérou, là voilà en Bolivie à la découverte de ce magnifique pays aux décors somptueux. Ce qui la caractérise, Inès, c’est cette volonté de vivre toujours plus vite et toujours plus fort. Alors, comme une évidence, elle est partie dans les contrées andines pour se tester sur la fameuse « route de la mort », à 4700m d’altitude…
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Pendant mon séjour à La Paz, je décide de descendre la route de la mort en VTT. Idéal pour sortir de ma zone de confort et vivre un moment exaltant. L’agence m’explique que tout est sécurisé, on me fournit le vélo et les vêtements adéquats. Cerise sur le gâteau, une vidéo et un Tee-shirt sont offerts ! J’ai rendez-vous à 8 heures du matin sur la place centrale où un camion aménagé m’attend. Le groupe est conséquent, je discute avec des voyageurs de différentes nationalités. Sur la route, j’admire le paysage typique de la vallée des Yungas. Quarante-cinq minutes plus tard, on arrive finalement à la Cumbre à 4700 m d’altitude. Les guides nous donnent les premiers conseils, testent nos freins et nous remettent les équipements.
Il est 9 h 30, on commence par la descente sur la route asphaltée, dans la bruine et le brouillard. Il y a deux guides à vélo et le chauffeur pour nous encadrer : il faut faire attention car les voitures passent à toute vitesse. Nous démarrons tous en ligne avant de nous séparer peu à peu. J’aperçois la route en spirale qui descend jusqu’au creux de la vallée. Nous allons passer de 4700 à 1100 mètres d’altitude en l’espace de quelques heures. À mi-chemin, c’est le moment de la pause bien méritée ! On accroche nos vélos et on reprend des forces : distribution de bananes et barres énergétiques. Peu à peu, le ruban de bitume se transforme en chemin de terre. Le chauffeur nous conduit au départ de la route de la mort, là où les bus partant pour Rurrenabaque tombaient dans le précipice à cause de la dangerosité de la route.
Les premières minutes sont intenses. Progressivement, je passe d’un environnement pluvieux et plutôt froid à la moiteur de la jungle. Une quinzaine de personnes dont moi s’élancent au cœur d’un paysage à la végétation impressionnante. Je me concentre sur mon VTT, la route est large seulement pour laisser passer une seule voiture à la fois. On pédale à travers des cascades d’eau s’abattant sur la route, des rétrécissements inopinés, des petits ponts au-dessus de ravins. À 2700 m d’altitude, nous passons un des passages les plus périlleux de la route. On s’arrête dans le fameux virage de la route de la mort pour une photo souvenir, où le vide est particulièrement terrifiant.
Je me prends au jeu et je passe la dernière heure à profiter au maximum de l’expérience. Je dévale le reste du parcours à toute vitesse. Mon vélo agrippe le sol et dérape parfois, mais je garde tout de même un certain contrôle. Je rejoins le peloton de devant et m’arrête à leur niveau. Un dernier coup de pédale et c’est l’arrivée. L’excursion se termine par un buffet géant le midi, proche du village de Coroico.
Je conseille cette route aux voyageurs en quête de sensations fortes et de découvertes ! De quoi recharger ses batteries après quelques jours passés dans la ville la plus haute du monde.
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