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Cécile continue son tour de l’Australie. Après sa balade street-art à Sydney et sa découverte de la barrière de corail autrement, elle nous emmène dans le parc national de Karijini : une pépite à laquelle elle n’était pas tout à fait préparée !
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En me lançant dans mon roadtrip autour de l’Australie, je ne savais pas à quoi j’allais être confrontée ni quels types de paysages allaient défiler sous mes yeux. Après quasiment 3 mois de voyage, j’atteignais le parc national de Karijini, en Western Australia. Cette étape, j’en rêvais depuis le début. Arrivée dans cette oasis au milieu du désert, je ne m’attendais pas vivre les plus beaux moments de mon aventure australienne.
Avant mon départ, plusieurs voyageurs et Australiens m’avaient parlé de Karijini et de ses paysages majestueux. Tous en gardaient un souvenir impérissable, le décrivant comme le « must » d’un voyage down under. Au coeur de la région semi-désertique du Pilbara, Karijini s’étend sur plus de 627 000 hectares dans la chaîne de montagnes Hamersley. Perdu au milieu de nulle part et majoritairement accessible par des routes de gravier, le parc est un écrin sauvage bien loin du tourisme de masse de la côte Est. « Rouge » est sûrement le mot qui vient le premier à l’esprit, et pour cause ; le sol est gorgé de fer qui donne sa couleur ocre caractéristique de l’Australie. Cette roche est vieille de plus de 2 500 millions d’années et a été érodée au fil des années pour former
cette vaste plaine parsemée de gorges où se nichent piscines naturelles, cascades et points de vues imprenables. La vibrance des couleurs, l’aspect brut de la pierre, la nature verdoyante malgré l’aridité… Karijini balayait d’un coup tous les parcs que j’avais explorés et je comprenais enfin pourquoi il était décrit comme le plus beau du pays.
Dès la première journée, j’en prenais plein la vue ! Ma première randonnée a été dans Hancock Gorge, un immense canyon où un chemin me mena directement au cœur de la gorge. Je troquais rapidement mes habits pour mon maillot de bain afin de continuer ma route les pieds dans l’eau puis rapidement immergée jusqu’aux épaules. Après un peu d’escalade, de glissades et de nage, j’arrive devant Kermits Pool, l’une des plus belles piscines naturelles du parc, entourée de hauts murs de roche étroits. Une dernière nage et j’observe alors au bord d’un gouffre le reste de la gorge, véritable labyrinthe serpentant infiniment où passe juste assez de lumière pour réverbérer la couleur de la roche dans l’eau. Je reste émerveillée devant ce spectacle naturel, me sentant tel
Indiana Jones ayant découvert un monde perdu. S’en est suivie de nombreuses randonnées, toutes plus incroyables les unes que les autres. De gorges étroites (Knox Gorge) à larges comme une
autoroute (Weano Gorge), en passant par des points d’eau sans fond et des cascades, Karijini ne cessait de m’impressionner et de me faire sentir toute petite.
Avant de reprendre la route, je me lançais dans une dernière escapade : escalader le Mont Bruce. Haut de 1 234 mètres, l’ascension ne fait pas moins de 10km. A 4h30 du matin, je commençais donc les 2h de montée, accompagnée de ma lampe torche et de la voie lactée. Au programme : marche en bord de crête, escalade en flanc de montagne, vues à 360° sur le par cet, enfin, l’arrivée tant attendue avec le lever du soleil. D’en haut, j’avais une vue imprenable sur Karijini qui s’éveillait, les rayons du soleil illuminant peu à peu tous ses secrets ne demandant qu’à être découverts. Assise, les pieds dans le vide, j’ai eu le sentiment d’être exactement là où je devais être. Karjini avait volé mon coeur et, 3 mois plus tard, il y est toujours, à mon plus grand bonheur.
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