Conseils santé du voyageur

Conseils santé

Où avez-vous la chance de partir ?

Les recommandations pour votre voyage en Ethiopie

L’extrême variété des biotopes (montagnes, déserts, savane, lacs) et des altitudes (Addis-Abeba est à 2500 mètres, le parc du Simien culmine à 4600 mètres et la dépression du Dallol est à 120 mètres au dessous du niveau de la mer) feront varier nos recommandations en fonction des itinéraires.

Avant votre départ

-Vaccins obligatoires
Paradoxalement, alors que la fièvre jaune est endémique dans les régions basses d’Ethiopie, la vaccination n’est pas exigée à l’arrivée. Elle est, cependant, fortement conseillée. Rappelons que sa validité est, depuis juillet 2016, prolongée à vie.

-Vaccins recommandés
Comme toujours et partout, vous serez « à jour » de vos rappels de vaccination contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et rougeole, oreillons, rubéole pour les enfants.

Une immunité contre l’hépatite A, maladie d’origine alimentaire, est capitale ; elle est acquise par le vaccination mais aussi par contact muet avec le virus, pour les voyageurs « exotiques » fréquents, immunité vérifiable par recherche d’anticorps protecteurs.
Les vaccins contre la typhoïde et la rage concerneront plutôt les voyages longs, plus « difficiles » que les voyages classiques.
En période épidémique, pendant la saison sèche (octobre à février), on pourra discuter de l’opportunité de vacciner contre les méningites pour ceux qui visiteront les tribus du sud.

Quels risques pendant le voyage ?

Les risques sur place seront plus liés à la diversité des biotopes qu’aux conditions sanitaires elles-mêmes : extrême chaleur du désert du Dallol, mal des montagnes dans le parc du Simien… mais aussi conflits ethniques ou religieux nécessitant une information rigoureuse dans les déplacements, en pays Oromo, dans le Danakil ou dans la vallée de l’Omo.
Le paludisme n’est présent en Ethiopie que dans les régions dont l’altitude est inférieure à 1800 mètres. Pour nombre de voyageurs dont l’itinéraire ira d’Addis-Abeba à Lalibela, Axoum, Simien, Gondar, seule une protection contre d’éventuelles piqûres de moustiques sera nécessaire. Ailleurs, et en particulier pour ceux qui se rendront dans les régions tribales du sud ou dans la zone de dépression du Dallol au nord, il leur faudra y adjoindre la prise d’un traitement préventif : atovaquone-proguanil (Malarone ou un de ses génériques), doxycycline. La prise de méfloquine (Lariam) est réservée aux contre-indications ou aux intolérances aux autres traitements.
Les risques de bilharziose,  dans les eaux stagnantes du lac Tana, souvent bien tentantes, doivent vous interdire de vous y plonger.

Informations pratiques

En dehors d’Addis-Abeba, les structures sanitaires sont insuffisantes. En cas de nécessité urgente, vous devrez contacter votre compagnie d’assurances-assistance.

Une question en tête ?

Si un détail vous taraude, vous pouvez visiter notre centre d’aide. Là se trouve une mine d’informations sur bynativ. Et si vous n’y trouvez pas votre éclaircissement, alors vous pouvez toujours cliquer sur le bouton ci-dessous et nous envoyer votre message directement.