Conseils santé du voyageur

Conseils santé

Où avez-vous la chance de partir ?

Les recommandations pour votre voyage en Equateur

Depuis le 12 juillet 2018, les autorités équatoriennes n’exigent plus, pour les voyages de 60 jours et moins, d’attestation d’assurance-assistance à l’arrivée. En revanche, il reste recommandé de voyager avec une assurance voyage et un certificat de son assurance médicale.

Les risques sanitaires, donc les recommandations de leur prévention, varieront pour le voyageur en fonction des régions visitées andines, amazoniennes, pacifiques ou insulaires (Galapagos).

Quels vaccins avant le départ ?

– Vaccinations obligatoires :
Bien que non obligatoire, pour les voyageurs arrivant d’Europe ou des USA, la vaccination contre la fièvre jaune doit être recommandée, pas seulement pour les voyages en Amazonie où le risque est réel et permanent mais dans une grande partie du pays où la maladie peut sévir sur un mode épidémique, dès qu’on quitte l’altitude des régions andines.

– Vaccinations recommandées :
Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et pour les enfants, rougeole, oreillons, rubéole.

Hépatite A (maladie à transmission alimentaire) ; l’immunité peut être acquise par  vaccination, mais aussi par contact muet avec le virus lors de voyages antérieurs (à vérifier par recherche d’anticorps protecteurs).

Hépatite B, proposée aux voyageurs à risque : si la transmission  par sang contaminé est, aujourd’hui, nulle en milieu médical, les risques, comme ceux des autres maladies à transmission sexuelle (SIDA, syphilis…et, probablement Zika), restent présents ..

– Vaccinations plus optionnelles :
Typhoïde (transmission alimentaire) pour des voyages « difficiles » au cours desquels les risques seraient plus grands que lors des circuits classiques.

La vaccination contre la rage peut être recommandée surtout aux enfants.

Quels risques pendant le voyage ?

-Maladies transmises par les moustiques ou mouches ( paludisme, dengue, chikungunya, zika, leishmaniose).
Si on n’est pas piqué, il n’y a pas risque de transmission de ces maladies (si on excepte la probable transmission sexuelle du virus Zika). D’où l’importance de se protéger de ces moustiques : répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées, là où elles sont présentes.
La potentielle gravité de la fièvre à virus zika  doit cependant être relativisée hors grossesse actuelle ou projetée.
La prise d’un traitement préventif du paludisme, sur prescription médicale, ne sera conseillée que pour les voyages, même courts, en région amazonienne.                               

-Autres risques
Risques alimentaires depuis la banale et fréquente « turista » qui doit guérir en 24/48h avec diète hydrique + pansement intestinal (type Smecta), jusqu’aux plus sévères infections microbiennes, virales  ou parasitaires nécessitant, pour les éviter, la rigueur habituelle pour les voyages « difficiles » ( boissons capsulées, eau traitée,viandes, poissons et fruits de mer cuits, fruits et légumes lavés, pelés ou…jetés !).

Les risques de baignade en mer justifient, comme toujours de s’informer des risques (courants, poissons venimeux, méduses).

On évitera les baignades en  eau douce,
Les andinistes, trekkers dans la Cordillère, pourront être confrontés aux problèmes de la tolérance aux hautes altitudes, peut-être dès leur arrivée à Quito à plus de 2800 mètres. Il ne s’agira, en général, que de signes modérés de mal aigu des montagnes, (MAM :maux de tête, vertiges, fatigue, insomnie, oedèmes) cédant au repos et à la prise de paracétamol, sans qu’il soit nécessaire de prendre de traitement préventif des accidents du MAM (acétazolamide, sur prescription médicale), en cas d’ascension au-delà de 4500 mètres.

Informations pratiques

L’infrastructure sanitaire est excellente à Quito et à Guayaquil. En cas de problème à Puerto Baquerizo, aux Galapagos, il sera indispensable de contacter la compagnie d’assurances-assistance qui mettra en place une évacuation sur Quito.

Attention ! Tout voyageur en Equateur doit avoir une assurance médicale personnelle, publique ou privée, le couvrant pour toute la durée de son séjour. En principe, il n’est pas nécessaire de présenter de certificat d’assurance médicale pour un séjour d’une durée inférieure à 90 jours mais, dans les faits, il est très recommandé de disposer de ce document, quelle que soit la durée du séjour.

Une question en tête ?

Si un détail vous taraude, vous pouvez visiter notre centre d’aide. Là se trouve une mine d’informations sur bynativ. Et si vous n’y trouvez pas votre éclaircissement, alors vous pouvez toujours cliquer sur le bouton ci-dessous et nous envoyer votre message directement.