Conseils santé

 Avant votre départ, quels vaccins ?

– Obligatoires :
Aucun pour les voyageurs en provenance directe d’Europe .

Mais, attention : la vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée en cas de stop de plus de 12 heures dans un pays d’Afrique où la maladie est présente, même si la vaccination n’y est pas exigée (Kenya, Tanzanie, Ethiopie). Cela  ne concerne plus, à leur retour à Jo’burg, les voyageurs revenant de Zambie après une extension aux chutes Victoria ; cependant il sera important de s’enquérir auprès du Ministère des Affaires Etrangères d’une éventuelle modification de la législation locale.

Rappelons que la validité de la vaccination contre la fièvre jaune est prolongée à vie.

– Recommandés
Comme partout, il est important d’être « à jour » des rappels de vaccins universels : Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche +rougeole-oreillons-rubéole pour les enfants ; mais aussi Hépatite A pour les personnes non immunisées (immunité vérifiable par recherche d’anticorps protecteurs).

– Autres vaccins

Contre l’hépatite B :maladie transmise, aujourd’hui, plus par voie sexuelle,  que sanguine . L’utilité de la vaccination contre l’hépatite B est fonction  du voyageur et de ses prises de risques sur place, y compris par « tatoo and piercing »

Contre la typhoïde : vaccination protégeant incomplètement contre cette maladie à transmission alimentaire mais pas du tout contre les infections  paratyphoïdes voisines ; plus indiquée pour des voyages « aventure » que pour des circuits organisés.

Il n’existe pas de vaccin humain contre la grippe aviaire qui peut toucher épidémiquement les élevages d’autruches de la province du Cap . Rappelons qu’il s’agit d’une grippe, donc d’une maladie respiratoire, jamais transmise par la consommation de viandes grillées ou d’œufs quelle qu’en soit la cuisson, au plat, à la coque, brouillés ou en omelette  (éviter de consommer des «steaks tartares » d’autruches ou de gober des œufs crus !!)

Et pendant le voyage, quels risques ?
Bien sûr, vous saurez échapper aux risques alimentaires, en essayant d’être rigoureux sur les précautions habituelles : boissons capsulées (décapsulées devant vous), aliments cuits suffisamment, fruits et légumes lavés avec une eau traitée, pelés ou… jetés.

Vous ne vous baignerez jamais dans une eau stagnante. Sur les plages des provinces du Cap ou du Natal, les risques de noyade, d’accidents de surf voire d’attaques de requin nécessiteront de vous informer avant de se mettre à l’eau

Les maladies transmises par piqûres d’insectes (moustiques, mouches, tiques) peuvent sévir partout hors des grandes villes. La protection doit être rigoureuse : vêtements couvrants, surtout en safari, répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées, toujours présentes dans les camps et lodges. Ces précautions vous éviteront le risque principal que peut être le paludisme.

Il ne peut être transmis que si on a été piqué !  Il reste présent, surtout pendant l’été austral (notre hiver), dans les très touristiques provinces du Kwazulu-Natal et du Mpumalanga, qui englobent les zones de safaris (parcs de Hluhluwe, de Saint Lucia ou Kruger), mais aussi dans la province du Limpopo frontalière du Botswana. Il reste impératif de prendre un traitement préventif sur prescription médicale : atovaquone-proguanil (Malarone ou générique), méfloquine (Lariam) ou doxycycline (Doxypalu ou générique)

Informations pratiques

Les infrastructures sanitaires sont très satisfaisantes dans les grandes villes d’Afrique du Sud. Comme toujours, en cas de nécessité de soins sur place, la première démarche doit être de contacter la compagnie auprès de laquelle vous avez souscrit un contrat d’assistance-assurances.